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Annonce exclusive Gens de Confiance
Propose livre : La passion selon Séville - Joseph Peyré
Livres, Films & Disques
Bergerac (24100)
2 €
Chers Gens de Confiance,
Je vends le livre suivant en bon état (pages jaunies et taches brunes sur la couverture et pages de gardes) :
"La passion selon Séville"
De Joseph Peyré
L’y a pire que celui qui prétend connaître l’âme de Séville : c’est celui qui, n’en ayant même pas entraperçu les anges et les démons, s’en retourne avec un sentiment vulgaire. Ainsi le touriste de Pâques, s’il remporte un bagage d’admiration pour la somptuosité du spectacle, fait souvent grief à Séville du côté apparemment profane de la Semaine Sainte et de son défaut de piété. A cet objecteur répandu, je conseillerais tout d’abord, .Lorsqu’il pénètre dans la ville d’y apporter sa part de foi et cette dis-position intérieure, dont il déplore la carence chez ses hôtes. A défaut d’une initiation, la conscience du grand drame représenté lui donnerait un sentiment plus juste. Mais parmi les visiteurs de la Semaine Sainte, même les catholiques, combien en est-il qui revivent vraiment la Cène ou le Couronnement d’épines, et, tandis que passe le Christ au Mont des Oliviers, ou le Christ au Calvaire, ou le Christ descendu de sa croix, souffrent les stations du Dieu fait homme et supplicié ? J’entends encore un jeune prêtre étranger de passage à Séville et le kodak au poing, faire le procès du spectacle avec un mépris peu chrétien. Mais je le soupçonne lui-même d’avoir bien peu prié dans ces Jours Saints. Que celui qui incrimine ses hôtes et les taxe d’impiété, fasse oraison avant de leur jeter la pierre.
Cette remarque faite et ce vœu exprimé, je conviens que la mise en scène peut surprendre et surtout sur le parcours officiel, l’itinéraire qu’empruntent toutes les Confréries et qui les mène de la Campana à la Cathédrale par la Plaza San Francisco. Sur ce parcours en effet, devant les rangées de chaises et les loges, défilent durant six soirées et six nuits Christs et Vierges, précédés et suivis de tambours, de trompettes et de fanfares. N’oublions pas pourtant le silence du Gran Poder ou du Calvario, silence qui n’en paraît que plus poignant. Or c’est sur sa chaise numérotée
Editions ARTHAUD, 105 pages, 1953, 17,5 x 22 x 2 cm, illustré de 77 photographies.
Envoi par Mondial Relay ou la Poste.
Je vends le livre suivant en bon état (pages jaunies et taches brunes sur la couverture et pages de gardes) :
"La passion selon Séville"
De Joseph Peyré
L’y a pire que celui qui prétend connaître l’âme de Séville : c’est celui qui, n’en ayant même pas entraperçu les anges et les démons, s’en retourne avec un sentiment vulgaire. Ainsi le touriste de Pâques, s’il remporte un bagage d’admiration pour la somptuosité du spectacle, fait souvent grief à Séville du côté apparemment profane de la Semaine Sainte et de son défaut de piété. A cet objecteur répandu, je conseillerais tout d’abord, .Lorsqu’il pénètre dans la ville d’y apporter sa part de foi et cette dis-position intérieure, dont il déplore la carence chez ses hôtes. A défaut d’une initiation, la conscience du grand drame représenté lui donnerait un sentiment plus juste. Mais parmi les visiteurs de la Semaine Sainte, même les catholiques, combien en est-il qui revivent vraiment la Cène ou le Couronnement d’épines, et, tandis que passe le Christ au Mont des Oliviers, ou le Christ au Calvaire, ou le Christ descendu de sa croix, souffrent les stations du Dieu fait homme et supplicié ? J’entends encore un jeune prêtre étranger de passage à Séville et le kodak au poing, faire le procès du spectacle avec un mépris peu chrétien. Mais je le soupçonne lui-même d’avoir bien peu prié dans ces Jours Saints. Que celui qui incrimine ses hôtes et les taxe d’impiété, fasse oraison avant de leur jeter la pierre.
Cette remarque faite et ce vœu exprimé, je conviens que la mise en scène peut surprendre et surtout sur le parcours officiel, l’itinéraire qu’empruntent toutes les Confréries et qui les mène de la Campana à la Cathédrale par la Plaza San Francisco. Sur ce parcours en effet, devant les rangées de chaises et les loges, défilent durant six soirées et six nuits Christs et Vierges, précédés et suivis de tambours, de trompettes et de fanfares. N’oublions pas pourtant le silence du Gran Poder ou du Calvario, silence qui n’en paraît que plus poignant. Or c’est sur sa chaise numérotée
Editions ARTHAUD, 105 pages, 1953, 17,5 x 22 x 2 cm, illustré de 77 photographies.
Envoi par Mondial Relay ou la Poste.
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